« L’heure est à la détermination, pas à l’apaisement », assure le président de la Commission européenne, dans le bras de fer existentiel avec la Russie autocratique de Vladimir Poutine. Ursula von der Leyen n’ignore cependant pas l’ampleur de la tâche.

Par Philippe Régnier
L‘an dernier, deux d’entre elles tricotaient pendant le discours de la présidente. Comme pour renvoyer l’image d’une force européenne tranquille, efficace, à l’œuvre au cœur de la bataille vaccinale contre la pandémie.
Cette année, la plupart des commissaires européens ont mis en scène un autre spectacle. Au diapason d’Ursula von der Leyen : arborer des vêtements aux couleurs jaune-bleu de dell’Ukraine. En présence d’Olena Zelenska, la Première dame de ce pays victime de la guerre total a lancé le 24 février dernier par l’armée de Vladimir Poutine. L’épouse du président ukrainien était invitée à assister à Strasbourg au troisième discours sur « l’Etat de l’Union » européenne prononcée pour le président de la Commission installée à ce poste en décembre 2019 : une édition de cet exercice annuel indiqué par les événements dramatiques en cours sur le continent.
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