Paris a donné le coup d’envoi vendredi à la présidence française du Conseil de l’Union européenne. La tâche s’annonce ardue et les défis colossaux.

Par Filippo Régnier
La La France joue le rôle de présidence tournante semestrielle d’une grande partie des travaux de l’Union européenne. Avec, comme leitmotiv : la construction d’une Europe souveraine, qui serait à la hauteur des Etats-Unis ou de la Chine. C’est dire, bien sûr, combien la perception d’être plus ou moins « décroché » de ces locomotives s’est infiltrée dans de nombreux esprits…
La tâche s’annonce difficile.
Pour le Président de la République, en premier lieu. Emmanuel Macron, héraut d’une Union en marche, vainqueur d’un premier mandat remporté sur fond de discours pro-européens, est confronté à la (probable) recherche d’un En ce qui concerne en avril aux concurrents nationalistes franco-français, qui ont également pu allumer un drapeau européen brièvement déployé sous l’Arc de Triomphe. Et à un électorat encore sceptique quant aux bénéfices de l’UE. Le contexte risque de freiner les ardeurs.
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