Paris prend des « mesures exceptionnelles » pour éviter les accidents pendant le quatorze juillet

Au total, 130 000 membres des services de sécurité seront déployés les 13 et 14 juillet. Il y aura aussi 40 000 pompiers mobilisés chaque nuit.

Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, il y a « le même modus operandi que les troubles » suite au décès de Nahel, 17 ans. Des unités d’élite seront déployées, ainsi que des hélicoptères et des véhicules blindés de la gendarmerie.

Les transports en commun seront fermés à 22h dans les « grandes agglomérations ». Il y a aussi une interdiction de vendre et de posséder des feux d’artifice. Le ministre de l’Intérieur a annoncé que ses services combattent activement la vente de feux d’artifice, aussi bien « sur le terrain », « en ligne » que « dans les pays voisins ». Depuis le 27 juin, 150 000 obus de mortier (qui appartiennent au type le plus lourd des feux d’artifice) ont été saisis, rapporte également le ministre.

Aucune annulation

« Cette année, la fête nationale se déroule dans un contexte particulier. Nous voulons éviter une recrudescence de la violence. C’est pourquoi nous prenons des mesures préventives, comme l’augmentation de la présence des policiers et gendarmes dans les rues », a déclaré Darmanin lors d’une conférence de presse.

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Le ministre a souligné qu’il ne demandait pas l’annulation des célébrations. « Il s’agit d’assurer une sécurité maximale pour que nos concitoyens puissent profiter des festivités sans être inquiétés par quelque fauteur de trouble », a-t-il déclaré.

Certaines communes, notamment en Île-de-France (Nanterre, Gennevilliers, Sartrouville et Savigny-sur-Orge) et dans le Nord (Roubaix et Mons-en-Baroeul), ont décidé de suspendre leurs feux d’artifice, voire d’annuler tous ceux prévus les jours fériés ont été annulés.

Les incidents survenus au cours du quatorze juillet de l’an dernier ont vu 807 personnes arrêtées, 749 véhicules incendiés et 55 policiers blessés.