Le débat du Qatargate a été réduit à un exercice futile. Une occasion manquée de convaincre les eurodéputés de leur détermination à agir.


Par Véronique Lamquin
cC’était le débat dont, en réalité, personne ne voulait… Dans l’intimité de la Conférence des présidents, l’idée avait également été rejetée, c’était jeudi dernier. Quatre jours plus tard, autre salle, autre ambiance : sous les projecteurs de la plénière, presque tous les groupes demandent soudain que l’ordre du jour de la semaine de Strasbourg soit renversé pour inclure un débat sur le Qatargate. Pensez-y, tout le monde ne parle que de cela, dans les couloirs de la vénérable assemblée, on ne fera pas encore la sourde oreille. Et aux chefs de groupe de mettre leurs pions : il faut parler du Qatar, mais aussi du Maroc, des mesures proposées par la présidente, mais surtout de ce qu’elle n’a pas mis sur la table, ingérence étrangère à ne pas confondre avec corruption, éthique, transparence, responsabilité, etc. Au final, un titre qui ne tient pas en moins de 34 mots, de quoi faire de la place, à l’image des révélations qui se succèdent.
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