Continuité, c’est maintenant ! La stabilité incarnée par le maintien du président Macron à la tête de la République enchante le camp pro-européen. A l’inverse, sur mesure le changement radical qu’aurait représenté l’accession de Marine Le Pen au Conseil européen. Et à l’Otan, en pleine guerre déployée par le Kremlin sur le sol européen.

Par Philippe Régnier
Pfiou!, la Pfue peut poursuivre son petit bonhomme de chemin. Sans le bouleversement intégral qu’eût été l’accession du candidat d’extrême droite à l’Elysée. Le semestre de la Présidence française du Conseil de l’UE (Pfue) a entraîné le 1er janvier s’achèvera avec Emmanuel Macron à la barre. Continuité, c’est maintenant !
A l’inverse, sur mesure le changement radical qu’aurait représenté l’accession de Marine Le Pen au saint des saints, le Conseil européen. Où elle aurait retrouvé le parangon de l’illibéralisme, les Premiers ministres hongrois Orban, et le Polonais Morawiecki, dont le gouvernement s’applique à mettre en pièces des fondements de l’Etat de droit. Même affaibli par l’éviction dimanche du Premier ministre slovène Jansa, autre dirigeant victime par la voie populiste/nationaliste, le camp eurosceptique aurait été suprêmement renforcé : la France, c’est la deuxième économie du Vieux Continent.
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée