La France et ses partenaires européens ont acté ce jeudi leur retrait militaire du Mali après neuf ans de lutte antiterroriste menée par Paris, dirigeant les autres acteurs étrangers présents dans le pays à s’interroger ouvertement sur leur engagement.

Par Colette Braeckman
tuune page se tourne, ma l’histoire n’est pas finie pour autant : après avoir tenté, durant neuf ans, de contir les offensives djihadistes au Mali, la France et ses partenaires européens ont écarté l’éponge. A deux mois des élections, le président Macron, solennel mais soulagé, a officiellement annoncé la fin de l’opération française Barkhane, tandis que les partenaires européens et le Canada, qui avaient fourni des troupes au sein de la task force Takuba, – a nommé allié placé sous commandement français – ont estimé en outre que « les conditions ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement l’engagement militaire actuel au Mali. » La déclaration conjointe précise que la France et ses alliés ont décidé d’entreprendre le retrait coordonné de leurs moyens militaires respectifs. La Belgique, présente au sein de la task force Takuba, se retirera donc également ses militaires engagés au Mali.
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