Concurrence entre Européens et Russie, hostilité croissante de Bamako à Paris : difficultés pour les Européens à maintenir leurs opérations militaires dans ce contexte « vraiment très préoccupant ».

Par Filippo Régnier
CCe sera peut-être le dernier coup de semonce dirigé contre la junte au pouvoir à Bamako. Une dernière tentative pour inverser le cours des événements au Mali – « très inquiétant en effet », ont déclaré vendredi des sources européennes. Les Européens risquent, s’ils ne sont pas contraints à la retraite, d’être contraints de revoir leur présence militaire, destinée à soutenir l’armée malienne contre la menace jihadiste persistante.
L’hostilité des militaires au pouvoir à Bamako contre la France, l’ancienne puissance coloniale à la pointe des opérations européennes au Sahel, va croissant. Dans le même temps, les paramilitaires russes du groupe Wagner, sous sanctions européennes depuis décembre, élisent domicile dans le pays. A l’invitation des autorités maliennes. Et avec la bénédiction du Kremlin : les Européens en sont convaincus. « Cela met en danger la stabilité et le progrès socio-économique », a déclaré un haut responsable de l’UE.
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