Les Vingt-Sept se sont réunis ce jeudi à Bruxelles pour contester, à nouveau, des questions migratoires qui les divisent. Pendant ce temps, plusieurs pays tentent d’encourager l’arrivée de main-d’œuvre.

Par Véronique Lamquin
Nonous avons un énorme défi devant nous, pour réussir l’intégration. C’est pourquoi nous disons que, pour l’instant, nous devons réduire au maximum les demandes d’asile. » Dans son interview à Radio Suède, Maria Malmer Stenergard, la nouvelle ministre suédoise de la migration, aussitôt « mais les personnes qualifiées qui viennent chez nous, dans nos entreprises, et contributeurs à notre société, seront toujours plus que bienvenues. » La France doit pouvoir dire « qui on veut et qui on ne veut pas accueillir », synthèse, signée Elisabeth Borne, du projet français de réforme de l’immigration : des procédures d’expulsion plus efficacis mais la création d’un titre de séjour pour les travailleurs sans-papiers dans les « métiers en tension ».
Deux exemples, parmi vingt-sept, qui résument le paradoxe européen actuel : les États membres durcissent le ton envers les candidats réfugiés, mais l’assouplissent à l’égard de la main-d’œuvre recherchée…
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